Psychogénéalogie

Famille, familles ! Il y a celle dont on a hérité et celle que l’on se crée. Mais dans quelle mesure peut-on être sûr que le schéma que l’on met en place n’est pas en fonction de celui que nous avons vécu enfant, lui-même hérité de celui du ressenti de nos parents vis-à-vis de nos grands-parents. La liste des influences familiales est bien longue et personne ne peut dire qu’il a guéri toutes ses blessures issues de l’enfance, nettoyé tous les traumatismes de son arbre, coupé tous les liens familiaux inter et transgénérationnels car, à l’image d’un oignon qu’on épelle, les couches des traumatismes, des non-dits, des secrets, peuvent être nombreuses et épaisses.

Pourtant, mettre de la compréhension sur les évènements qui ont jalonné la vie de nos ancêtres, les regarder par le prisme de l’Histoire, du contexte économique, socio-culturel et individuel nous invite à mettre de la conscience sur le climat familial dans lequel chaque individu de notre arbre s’est construit, a grandi et a évolué. Cette lumière est un premier pas pour sortir du carcan dans lequel nous nous sentons parfois embourbés. Répétitions, injonctions, croyances erronées guident notre vie jusqu’à ce moment où nous comprenons la vie de nos ancêtres et par ricochet ce que nous venons vivre, notre mission au sein de cette famille que pourtant nous avons choisie pour nous offrir le meilleur cadre afin de réparer les blessures de notre âme, et incarner notre mission de vie.

La psychogénéalogie nous aide à prendre de la distance vis-à-vis du clan dans lequel nous pouvons nous sentir enfermés. Le travail sur l’arbre nous amène à mieux nous connaître, à comprendre nos fonctionnements au travers de nos héritages – parce qu’il en faut bien plusieurs parfois pour que la leçon soit apprise ! Les bienfaits de la psychogénénalogie sont multiples :

  • Prendre sa place dans la famille, mais aussi au niveau professionnel et sociétal, ce qui permet également à chaque membre de la famille de retrouver la sienne, intégrant ainsi les exclus
  • Intégrer son prénom et affirmer son territoire ce qui impacte nécessairement la confiance en soi, l’estime de soi et par conséquent la relation aux autres
  • Re-naître, c’est-à-dire procéder à une deuxième naissance qui bien souvent nous mène au véritable statut d’adulte, d’égal à égal avec nos parents
  • Comprendre ses peurs, ses phobies, sa dépression
  • Sortir du deuil
  • Appréhender ses difficultés d’apprentissage (notamment pour les enfants qui sont porteurs de secrets)
  • Vivre pleinement, sans peur du jugement, en se reconnectant à son désir propre et en répondant à sa mission d’âme.

Mais la psychogénéalogie n’est pas une baguette magique ! Elle demande de l’investissement personnel dans un premier temps par les recherches généalogiques qu’il sera nécessaire de faire par soi-même afin d’entrer de le champ de ses ancêtres. Car sans informations, difficile de remettre les faits dans leur contexte et de valider ou non le roman familial.

Pour autant, certains actes n’étant plus disponibles, le chemin psychogénéalogique se fera par les ressentis corporels, les manifestations énergétiques des ancêtres et le langage de l’inconscient.

Si je devais simplement définir la psychogénéalogie au travers du parcours que j’ai fait depuis 2015 : révélation !